Histoire du Parc National du Mpem & Djim

Imagine une vaste étendue où la savane dorée se mêle à la densité mystérieuse de la forêt, traversée par les rivières Mpem et Djim, serpentant entre collines et plaines marécageuses. C’est ici, au cœur du Cameroun, que le Parc National du Mpem & Djim a vu le jour le 12 mai 2004, pour protéger ce trésor naturel unique.

Avant sa création, ces terres étaient habitées par des communautés locales, qui vivaient au rythme de la forêt et des rivières. Les écosystèmes variés abritaient déjà une faune riche et fragile, mais l’absence d’une protection officielle exposait ces habitats à la déforestation et au braconnage. La naissance du parc a marqué un tournant, donnant à la nature le statut de patrimoine national à préserver.

Depuis sa création, le parc a été le théâtre d’initiatives ambitieuses pour la conservation. Des patrouilles régulières veillent à la protection des espèces emblématiques comme les chimpanzés, les buffles, les hippopotames et les céphalophes. Les inventaires et études scientifiques, dont l’inventaire ichtyologique de 2024, révèlent une biodiversité exceptionnelle, tant terrestre qu’aquatique.

 

Au fil des années, le parc est devenu plus qu’un sanctuaire pour la faune et la flore. Il constitue un corridor écologique stratégique, reliant les forêts du Sud aux savanes du Nord. Il offre un espace où la nature reprend ses droits, où les écosystèmes s’équilibrent et où chaque rivière, chaque prairie et chaque arbre joue un rôle vital.

Le Parc National du Mpem & Djim invite aujourd’hui les visiteurs à découvrir cette harmonie fragile. Chaque sentier, chaque observation d’espèce et chaque initiative scientifique contribue à renforcer la protection de ce lieu unique. Préserver ce parc, c’est préserver un héritage naturel, une richesse écologique et un futur pour les générations à venir.